Causerie mensuelle du CIRA de Marseille, 114. Le syndicalisme révolutionnaire sétois (1882-1910) / Alan Cameliò
Accompagne
Accompagne C’est l’occasion pour l’auteur de condamner, par l’intermédiaire du personnage de l’anarchiste syndiqué, les dépenses exagérées de ces délégués qui cumulant les mandats syndicaux, sont plus attachés à défendre leurs privilèges que les intérêts des ouvriers. Alain Camélio propose de retracer l’ambiance et l’histoire sociale, économique et culturelle de ce moment, plus particulièrement à Sète (Hérault), où l’idée de créer une nouvelle société germait dans l’esprit des travailleurs. Il était question de sécurité du travail, de la place des ouvriers dans la société, de se prendre en charge sans rien attendre d’une République trop timorée, proclamée à Sète le 5 septembre 1870. De plus les réformistes, les syndicalistes et les anarchistes entretenaient dans la ville un climat « d’insurrection permanente ». Il faudra attendre le congrès d’Amiens d’octobre 1906, où la CGT réaffirmait l’autonomie ouvrière, pour que les syndiqués cessent de se considérer comme des révolutionnaires. Ils préféreront dorénavant se mobiliser pour des mesures plus concrètes comme l’augmentation du salaire ou la réduction de la journée du travail, avant d’être balayés par le cataclysme de 1914. Langues : Français (fre)
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