Titre : |
Anarchisme violence non-violence : Petite anthologie de la révolution non-violente chez les principaux précurseurs et théoriciens de l'anarchisme, suivi de “La Violence dans la Révolution” |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Xavier Bekaert, Auteur |
Editeur : |
Paris [France] : Le Monde Libertaire |
Année de publication : |
2000 |
Autre Editeur : |
Oléron [France] : Alternative Libertaire |
Importance : |
76 p. |
Présentation : |
Ill. Couv, Ill |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-903013-93-6 |
Note générale : |
L'anarchisme social est sans doute la doctrine politique qui a le mieux posé les termes d'un vrai débat suer les questions de violence/non-violence. En se réclamant de la libre fédération des individu-e-s et des groupes humains, en se positionnant clairement contre la peine de mort et pour la suppression des prisons et de tout autre lieu de coercition, l'anarchisme a toujours parié sur la capacité des êtres humains à pouvoir vivre ensemble fraternellement et égalitairement, et s'est toujours rangé, de ce fait, sans ambiguïté aucune, dans le camp du refus de la violence. À la question de savoir ce qui, de la violence ou de la non-violence, fonde le rêve libertaire, la réponse ne souffre aucune interprétation : c'est la non-violence!Mais ce rêve peut-il voir le jour sans violence?L'État, le capitalisme , le militarisme, les religions, le patriarcat, le fascisme, les totalitarismes... qui sont au cœur du pourquoi et du comment des oppressions et des exploitations - qui génèrent depuis toujours les cent mille et une petites et grandes violences politiques, économiques, sociales, culturelles... de notre quotidien, - se laisseront-ils abolir bien gentiment ou réformer? Une armée non-violente ne demeurera t'elle pas toujours une armée? Des capitalistes “non-violents” ne seront-ils pas toujours des exploiteurs?Bref, même si on prend pour acquis qu'il est certains moyens ( la torture, le terrorisme aveugle...) avec lesquels il est hors de question de transiger, qu'il va de soi que l'évolution primera toujours sur la révolution, l'évidence n'impose-t-elle pas d'oser le courage du pragmatisme?Et au débat, nécessaire sur la morale, ne doit-il pas se substituer un débat, impératif, sur les conditions politiques, économiques et sociales de la mise en œuvre de cette morale? Cette brochure, qui va à contre-courant de tous les clichés sur les anars poseurs de bombes, s'y essaye. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
ANARCHISME NON-VIOLENT PHILOSOPHIE:Évolution REVOLUTION THÉORIE
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Résumé : |
L’anarchisme social est sans doute la doctrine politique qui a le mieux posé les termes d’un vrai débat sur les questions de violence/non-violence. En se réclamant de la libre fédération des individu-e-s et des groupes humains, en se positionnant clairement contre la peine de mort et pour la suppression des prisons et de tout autre lieu de coercition, l’anarchisme a toujours parié sur la capacité des êtres humains à pouvoir vivre ensemble fraternellement et égalitairement, et s’est toujours rangé, de ce fait, sans ambiguïté aucune, dans le camp du refus de la violence. À la question de savoir ce qui, de la violence ou de la non-violence, fonde lerêve libertaire, la réponse ne souffre aucune interprétation : c’est la non-violence ! Mais ce rêve peut-il voir le jour sans violence ? L’État, le capitalisme, le militarisme, les religions, le patriarcat, le fascisme, les totalitarismes… qui sont au cœur du pourquoi et du comment des oppressions et des exploitations — qui génèrent depuis toujours les cent mille et une petites et grandes violences politiques, économiques, sociales, culturelles… de notre quotidien —, se laisseront-ils abolir bien gentiment ou réformer ? Une arméenon-violente ne demeurera t elle pas toujours une armée ? Des capitalistes « non-violents » ne seront-ils pas toujours des exploiteurs ? Bref, même si on prend pour acquis qu’il est certains moyens (la torture, le terrorisme aveugle…) avec lesquels il est hors de question de transiger, qu’il va de soi que l’évolution primera toujours sur la révolution, l’évidence n’impose-t-elle pas d’oser le courage du pragmatisme ? Et au débat, nécessaire, sur la morale, ne doit-il pas se substituer un débat, impératif, sur les conditions politiques, économiques sociales… de la mise en œuvre de cette morale ? |
Permalink : |
https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i |
Anarchisme violence non-violence : Petite anthologie de la révolution non-violente chez les principaux précurseurs et théoriciens de l'anarchisme, suivi de “La Violence dans la Révolution” [texte imprimé] / Xavier Bekaert, Auteur . - Paris [France] : Le Monde Libertaire : Oléron [France] : Alternative Libertaire, 2000 . - 76 p. : Ill. Couv, Ill ; 21 cm. ISBN : 978-2-903013-93-6 L'anarchisme social est sans doute la doctrine politique qui a le mieux posé les termes d'un vrai débat suer les questions de violence/non-violence. En se réclamant de la libre fédération des individu-e-s et des groupes humains, en se positionnant clairement contre la peine de mort et pour la suppression des prisons et de tout autre lieu de coercition, l'anarchisme a toujours parié sur la capacité des êtres humains à pouvoir vivre ensemble fraternellement et égalitairement, et s'est toujours rangé, de ce fait, sans ambiguïté aucune, dans le camp du refus de la violence. À la question de savoir ce qui, de la violence ou de la non-violence, fonde le rêve libertaire, la réponse ne souffre aucune interprétation : c'est la non-violence!Mais ce rêve peut-il voir le jour sans violence?L'État, le capitalisme , le militarisme, les religions, le patriarcat, le fascisme, les totalitarismes... qui sont au cœur du pourquoi et du comment des oppressions et des exploitations - qui génèrent depuis toujours les cent mille et une petites et grandes violences politiques, économiques, sociales, culturelles... de notre quotidien, - se laisseront-ils abolir bien gentiment ou réformer? Une armée non-violente ne demeurera t'elle pas toujours une armée? Des capitalistes “non-violents” ne seront-ils pas toujours des exploiteurs?Bref, même si on prend pour acquis qu'il est certains moyens ( la torture, le terrorisme aveugle...) avec lesquels il est hors de question de transiger, qu'il va de soi que l'évolution primera toujours sur la révolution, l'évidence n'impose-t-elle pas d'oser le courage du pragmatisme?Et au débat, nécessaire sur la morale, ne doit-il pas se substituer un débat, impératif, sur les conditions politiques, économiques et sociales de la mise en œuvre de cette morale? Cette brochure, qui va à contre-courant de tous les clichés sur les anars poseurs de bombes, s'y essaye. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
ANARCHISME NON-VIOLENT PHILOSOPHIE:Évolution REVOLUTION THÉORIE
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Résumé : |
L’anarchisme social est sans doute la doctrine politique qui a le mieux posé les termes d’un vrai débat sur les questions de violence/non-violence. En se réclamant de la libre fédération des individu-e-s et des groupes humains, en se positionnant clairement contre la peine de mort et pour la suppression des prisons et de tout autre lieu de coercition, l’anarchisme a toujours parié sur la capacité des êtres humains à pouvoir vivre ensemble fraternellement et égalitairement, et s’est toujours rangé, de ce fait, sans ambiguïté aucune, dans le camp du refus de la violence. À la question de savoir ce qui, de la violence ou de la non-violence, fonde lerêve libertaire, la réponse ne souffre aucune interprétation : c’est la non-violence ! Mais ce rêve peut-il voir le jour sans violence ? L’État, le capitalisme, le militarisme, les religions, le patriarcat, le fascisme, les totalitarismes… qui sont au cœur du pourquoi et du comment des oppressions et des exploitations — qui génèrent depuis toujours les cent mille et une petites et grandes violences politiques, économiques, sociales, culturelles… de notre quotidien —, se laisseront-ils abolir bien gentiment ou réformer ? Une arméenon-violente ne demeurera t elle pas toujours une armée ? Des capitalistes « non-violents » ne seront-ils pas toujours des exploiteurs ? Bref, même si on prend pour acquis qu’il est certains moyens (la torture, le terrorisme aveugle…) avec lesquels il est hors de question de transiger, qu’il va de soi que l’évolution primera toujours sur la révolution, l’évidence n’impose-t-elle pas d’oser le courage du pragmatisme ? Et au débat, nécessaire, sur la morale, ne doit-il pas se substituer un débat, impératif, sur les conditions politiques, économiques sociales… de la mise en œuvre de cette morale ? |
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