| Titre de série : |
Causerie mensuelle du CIRA de Marseille, 15 |
| Titre : |
Corps imaginaires |
| Type de document : |
enregistrement sonore non musical |
| Auteurs : |
Brigitte Brami, Auteur |
| Editeur : |
Marseille [France] : Centre International de Recherches sur l'Anarchisme-Marseille (CIRA-Marseille) |
| Année de publication : |
2019 |
| Importance : |
135 min |
| Format : |
mp3 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
FEMMES
PRISON
VIE QUOTIDIENNE
|
| Résumé : |
J’ai tenu à tricoter avec mes souvenirs marseillais les deux textes qui suivent dans leur intégralité en les laissant intacts. Ils décrivent deux détenues que j’ai connues à la même période lors de mon incarcération en 2013-2014 à Fleury-Mérogis, dans le 91. Thérèse a vécu son corps comme entièrement aliéné à la cour de promenade, à sa cellule, au petit espace des parloirs, aux contingences. Elle en est morte.
Tandis que Sana a déréalisé et réinventé son corps, elle a ainsi agrandi la cour de promenade, sa cellule, le petit espace des parloirs, et les contingences, elle a survécu. Tout corps est imaginaire, quand il est enfermé, quand il jouit, quand il meurt. Et surtout quand il se regarde dans le miroir. J’ai dû quitter la ville sans corps ? Paris ? et rejoindre la ville orga-nique ? Marseille ? pour enfin accepter que mes écrits, Thérèse est décédée et Sana ou le Corps incarcéré deux fois, soient incarnés par deux lectrices dans le cadre d’Une semaine, un auteur, consacrée à mon travail et organisée par Peuple et culture Marseille sur la langue des minoré.e.s. |
| Permalink : |
https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i |
Causerie mensuelle du CIRA de Marseille, 15. Corps imaginaires [enregistrement sonore non musical] / Brigitte Brami, Auteur . - Marseille [France] : Centre International de Recherches sur l'Anarchisme-Marseille (CIRA-Marseille), 2019 . - 135 min ; mp3. Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
FEMMES
PRISON
VIE QUOTIDIENNE
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| Résumé : |
J’ai tenu à tricoter avec mes souvenirs marseillais les deux textes qui suivent dans leur intégralité en les laissant intacts. Ils décrivent deux détenues que j’ai connues à la même période lors de mon incarcération en 2013-2014 à Fleury-Mérogis, dans le 91. Thérèse a vécu son corps comme entièrement aliéné à la cour de promenade, à sa cellule, au petit espace des parloirs, aux contingences. Elle en est morte.
Tandis que Sana a déréalisé et réinventé son corps, elle a ainsi agrandi la cour de promenade, sa cellule, le petit espace des parloirs, et les contingences, elle a survécu. Tout corps est imaginaire, quand il est enfermé, quand il jouit, quand il meurt. Et surtout quand il se regarde dans le miroir. J’ai dû quitter la ville sans corps ? Paris ? et rejoindre la ville orga-nique ? Marseille ? pour enfin accepter que mes écrits, Thérèse est décédée et Sana ou le Corps incarcéré deux fois, soient incarnés par deux lectrices dans le cadre d’Une semaine, un auteur, consacrée à mon travail et organisée par Peuple et culture Marseille sur la langue des minoré.e.s. |
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