Titre : |
Goualantes de la Vilette et d'ailleurs : Complaintes et ballades des faubourgs au temps des apaches et des gigolettes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Émile Chautard, Auteur ; Philippe Mortimer, Auteur |
Editeur : |
Montreuil [France] : L'insomniaque |
Année de publication : |
2017 |
Importance : |
179 p. + CD |
Présentation : |
Ill. Couv., Ill |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-915694-94-9 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
CHANSONS ILLEGALISME PRISON RÉPRESSION VIE QUOTIDIENNE VIOLENCE
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Résumé : |
Emile Chautard, ouvrier typographe et grand connaisseur des bistrots, nous guide en chansons dans le Paris de la dèche et de la pègre, entre la guerre de 1870 et celle de 1914-1918. Les goualantes qu’il a recueillies au cours de ses pérégrinations dans les faubourgs furent écrites comme elles furent chantées, non par des artistes en vogue mais par des marlous et des gisquettes. La grande richesse des pauvres d’alors, c’était une jactance empruntant beaucoup à l’argot, l’idiome des voleurs, affiné dans les prisons et les bataillons disciplinaires. Comme l’a dit Céline, « c’est la haine qui fait l’argot ». Mais on verra dans ces pages que l’argot, c’est aussi le désir qui se dévoile, c’est aussi la verve, la trouvaille poétique, le libre esprit. Dans les zones ténébreuses de la Ville Lumière, dans les hideux taudis de la Belle Epoque, nombre de pauvres n’obéissaient, pour survivre, qu’à leurs propres lois et à leur propre morale. Le dégoût de l’usine incitait les filles d’ouvriers à se vendre sur les trottoirs et dans les bouges. Voyous dandys, les apaches paradaient en bande sur les boulevards. Le crime exerçait une trouble fascination sur la société, et partout l’on recrutait des policiers, partout l’on bâtissait des prisons. Voilà ce que narrent sans artifice ces goualantes, qui sont autant de témoignages pour servir à l’histoire des classes dangereuses. Le texte qui les accompagne et les éclaire fourmille d’anecdotes savoureuses et de détails instructifs sur les bas-fonds et cabarets de Paris. Il ne prétend ni à l’analyse ni à la création littéraire, mais c’est en soi un document très propre à nourrir l’une et l’autre. Balançant entre moralisme bon enfant et mélancolie populaire, le bonhomme Chautard ébauche un portrait vivant et coloré de la « racaille » du temps de sa jeunesse. Mieux, il nous donne à entendre sa voix, tantôt gouailleuse et bravache, tantôt râlante et cassée. |
Permalink : |
https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i |
Goualantes de la Vilette et d'ailleurs : Complaintes et ballades des faubourgs au temps des apaches et des gigolettes [texte imprimé] / Émile Chautard, Auteur ; Philippe Mortimer, Auteur . - Montreuil [France] : L'insomniaque, 2017 . - 179 p. + CD : Ill. Couv., Ill ; 24 cm. ISBN : 978-2-915694-94-9 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
CHANSONS ILLEGALISME PRISON RÉPRESSION VIE QUOTIDIENNE VIOLENCE
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Résumé : |
Emile Chautard, ouvrier typographe et grand connaisseur des bistrots, nous guide en chansons dans le Paris de la dèche et de la pègre, entre la guerre de 1870 et celle de 1914-1918. Les goualantes qu’il a recueillies au cours de ses pérégrinations dans les faubourgs furent écrites comme elles furent chantées, non par des artistes en vogue mais par des marlous et des gisquettes. La grande richesse des pauvres d’alors, c’était une jactance empruntant beaucoup à l’argot, l’idiome des voleurs, affiné dans les prisons et les bataillons disciplinaires. Comme l’a dit Céline, « c’est la haine qui fait l’argot ». Mais on verra dans ces pages que l’argot, c’est aussi le désir qui se dévoile, c’est aussi la verve, la trouvaille poétique, le libre esprit. Dans les zones ténébreuses de la Ville Lumière, dans les hideux taudis de la Belle Epoque, nombre de pauvres n’obéissaient, pour survivre, qu’à leurs propres lois et à leur propre morale. Le dégoût de l’usine incitait les filles d’ouvriers à se vendre sur les trottoirs et dans les bouges. Voyous dandys, les apaches paradaient en bande sur les boulevards. Le crime exerçait une trouble fascination sur la société, et partout l’on recrutait des policiers, partout l’on bâtissait des prisons. Voilà ce que narrent sans artifice ces goualantes, qui sont autant de témoignages pour servir à l’histoire des classes dangereuses. Le texte qui les accompagne et les éclaire fourmille d’anecdotes savoureuses et de détails instructifs sur les bas-fonds et cabarets de Paris. Il ne prétend ni à l’analyse ni à la création littéraire, mais c’est en soi un document très propre à nourrir l’une et l’autre. Balançant entre moralisme bon enfant et mélancolie populaire, le bonhomme Chautard ébauche un portrait vivant et coloré de la « racaille » du temps de sa jeunesse. Mieux, il nous donne à entendre sa voix, tantôt gouailleuse et bravache, tantôt râlante et cassée. |
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