| Titre : |
Le monde comme projet Manhattan : Des laboratoires du nucléaire à la guerre généralisée au vivant |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jean-Marc Royer, Auteur ; Annie Thébaud-Mony, Préfacier, etc. ; Anselm Jappe, Auteur de la postface, du colophon, etc. |
| Editeur : |
Le Pré Saint-Gervais [puis] Paris [France] : Le passager clandestin |
| Année de publication : |
2017 |
| Importance : |
345 p. |
| Format : |
20 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-36935-084-2 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
GUERRE:Deuxième guerre mondiale
NUCLEAIRE
|
| Note de contenu : |
Début août 1945, le monde, fasciné, découvre la puissance du feu nucléaire. Les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, deux villes choisies dans le but « de causer le maximum de dégâts et de pertes en vies humaines », est l’aboutissement inévitable du projet Manhattan. Initié et mené dans le plus grand secret, ce dernier a réuni quatre années durant la fine fleur de la science internationale, les industries de pointe étatsuniennes (de Monsanto à Westinghouse) et la puissance de l’État adossé à son armée. Retraçant en un récit haletant et solidement documenté l’histoire secrète de ce projet, Jean- Marc Royer montre comment la recherche d’une « solution finale » y prit vite le pas dans les esprits sur toute considération humaine.
Auschwitz
Or le projet Manhattan est le strict contemporain d’une autre entreprise de mort massive, celle qui culmine à Auschwitz-Birkenau. La thèse au cœur de ce livre est que ces deux moments (Auschwitz et Hiroshima) sont les « points de bascule » d’une histoire inaugurée un siècle plus tôt dans l’alliance entre le mode de connaissance scientifique, le capitalisme industriel et les États-nations modernes, qui a débouché sur les premières lois eugénistes et les massacres de la Grande Guerre. Ces « secrets de famille » de l’Occident sont l’origine refoulée de la guerre généralisée au vivant que mène le capitalisme depuis l’après-guerre.
L’auteur en appelle à l’élaboration d’une théorie critique radicale pour que, levant le voile du refoulement, nous puissions faire face ce qui menace désormais toute vie sur Terre. |
| Permalink : |
https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i |
Le monde comme projet Manhattan : Des laboratoires du nucléaire à la guerre généralisée au vivant [texte imprimé] / Jean-Marc Royer, Auteur ; Annie Thébaud-Mony, Préfacier, etc. ; Anselm Jappe, Auteur de la postface, du colophon, etc. . - Le Pré Saint-Gervais [puis] Paris [France] : Le passager clandestin, 2017 . - 345 p. ; 20 cm. ISBN : 978-2-36935-084-2 Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
GUERRE:Deuxième guerre mondiale
NUCLEAIRE
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| Note de contenu : |
Début août 1945, le monde, fasciné, découvre la puissance du feu nucléaire. Les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, deux villes choisies dans le but « de causer le maximum de dégâts et de pertes en vies humaines », est l’aboutissement inévitable du projet Manhattan. Initié et mené dans le plus grand secret, ce dernier a réuni quatre années durant la fine fleur de la science internationale, les industries de pointe étatsuniennes (de Monsanto à Westinghouse) et la puissance de l’État adossé à son armée. Retraçant en un récit haletant et solidement documenté l’histoire secrète de ce projet, Jean- Marc Royer montre comment la recherche d’une « solution finale » y prit vite le pas dans les esprits sur toute considération humaine.
Auschwitz
Or le projet Manhattan est le strict contemporain d’une autre entreprise de mort massive, celle qui culmine à Auschwitz-Birkenau. La thèse au cœur de ce livre est que ces deux moments (Auschwitz et Hiroshima) sont les « points de bascule » d’une histoire inaugurée un siècle plus tôt dans l’alliance entre le mode de connaissance scientifique, le capitalisme industriel et les États-nations modernes, qui a débouché sur les premières lois eugénistes et les massacres de la Grande Guerre. Ces « secrets de famille » de l’Occident sont l’origine refoulée de la guerre généralisée au vivant que mène le capitalisme depuis l’après-guerre.
L’auteur en appelle à l’élaboration d’une théorie critique radicale pour que, levant le voile du refoulement, nous puissions faire face ce qui menace désormais toute vie sur Terre. |
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