Titre : |
Etudes proudhoniennes Tome II : La propriété |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
René Berthier, Auteur |
Editeur : |
Paris [France] : Le Monde Libertaire |
Année de publication : |
2013 |
Importance : |
215 p. |
Présentation : |
ill. Couv. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-915514-50-6 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
ÉCONOMIE
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Résumé : |
Pourquoi faut-il lire Proudhon aujourd’hui ? Parce que les analyses qu’il a faites dans les années 1840-1860 sont des anticipations à peine croyables des soubresauts que le système capitaliste a connus depuis le début du XXIe siècle. Proudhon, fidèle à sa manie des paradoxes, affirme successivement que la propriété est le vol et qu’elle est la liberté. Mais c’est pour mieux montrer qu’elle n’est en fait pas l’élément déterminant du système : le grand manufacturier se moque d’être propriétaire de son usine, de ses machines : ce qui l’intéresse, c’est l’appropriation de la valeur produite par le travail collectif des ouvriers. Or aujourd’hui la frénésie de profits des actionnaires les rend totalement indifférents à la propriété des entreprises dans lesquelles ils placent leur argent. Parce que les analyses qu’il fait de la spéculation dans son Manuel du spéculateur à la bourse, un ouvrage de commande qu’il qualifia de « répugnant et pénible », constitue une sorte de « Jouer à la bourse pour les Nuls » avant la lettre avec des intuitions fulgurantes : il y montre encore une fois le rôle accessoire de la propriété dans le système, estimant que l’expansion du capitalisme conduit à « l’expropriation en grand du pays » qui finira soumis au pouvoir d’une « poignée de croupiers insatiables ». Parce que ce père fondateur de l’autogestion est aussi le partisan de l’établissement d’une comptabilité nationale très stricte et d’un régime dans lequel la « centralisation de toutes les forces économiques » s’accompagne de la « décentralisation de toutes les fonctions politiques, inaugurant un modèle totalement inédit peu connu des anarchistes eux-mêmes il faut le dire… L’ouvrage de René Berthier est le second volet d’une recherche qui vise à mettre en relief la pensée originale et innovante d’un auteur qui a été occultée par l’hégémonie d’un marxisme longtemps omniprésent. Il montre également les « clefs » par lesquelles on peut partir à la découverte d’un auteur certes pas toujours facile à suivre, friand de paradoxes, mais qui fut sans doute l’un des plus puissants philosophes européens du XIXe siècle. |
Permalink : |
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Etudes proudhoniennes Tome II : La propriété [texte imprimé] / René Berthier, Auteur . - Paris [France] : Le Monde Libertaire, 2013 . - 215 p. : ill. Couv. ; 21 cm. ISBN : 978-2-915514-50-6 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
ÉCONOMIE
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Résumé : |
Pourquoi faut-il lire Proudhon aujourd’hui ? Parce que les analyses qu’il a faites dans les années 1840-1860 sont des anticipations à peine croyables des soubresauts que le système capitaliste a connus depuis le début du XXIe siècle. Proudhon, fidèle à sa manie des paradoxes, affirme successivement que la propriété est le vol et qu’elle est la liberté. Mais c’est pour mieux montrer qu’elle n’est en fait pas l’élément déterminant du système : le grand manufacturier se moque d’être propriétaire de son usine, de ses machines : ce qui l’intéresse, c’est l’appropriation de la valeur produite par le travail collectif des ouvriers. Or aujourd’hui la frénésie de profits des actionnaires les rend totalement indifférents à la propriété des entreprises dans lesquelles ils placent leur argent. Parce que les analyses qu’il fait de la spéculation dans son Manuel du spéculateur à la bourse, un ouvrage de commande qu’il qualifia de « répugnant et pénible », constitue une sorte de « Jouer à la bourse pour les Nuls » avant la lettre avec des intuitions fulgurantes : il y montre encore une fois le rôle accessoire de la propriété dans le système, estimant que l’expansion du capitalisme conduit à « l’expropriation en grand du pays » qui finira soumis au pouvoir d’une « poignée de croupiers insatiables ». Parce que ce père fondateur de l’autogestion est aussi le partisan de l’établissement d’une comptabilité nationale très stricte et d’un régime dans lequel la « centralisation de toutes les forces économiques » s’accompagne de la « décentralisation de toutes les fonctions politiques, inaugurant un modèle totalement inédit peu connu des anarchistes eux-mêmes il faut le dire… L’ouvrage de René Berthier est le second volet d’une recherche qui vise à mettre en relief la pensée originale et innovante d’un auteur qui a été occultée par l’hégémonie d’un marxisme longtemps omniprésent. Il montre également les « clefs » par lesquelles on peut partir à la découverte d’un auteur certes pas toujours facile à suivre, friand de paradoxes, mais qui fut sans doute l’un des plus puissants philosophes européens du XIXe siècle. |
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