Titre : |
May la réfractaire : pour mes 81 ans d'anarchie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
May Picqueray, Auteur ; Bernard Thomas, Préfacier, etc. |
Mention d'édition : |
3e éd. |
Editeur : |
Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires |
Année de publication : |
2003 |
Autre Editeur : |
Saint-Georges d'Oléron : los Solidarios-les éd. libertaires |
Importance : |
209 p.-[48] p. de pl. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-914980-03-6 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
LITTÉRATURE:Mémoires _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1919-1939 _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1940-1945 _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1945-1968 _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1968-1999
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Résumé : |
Disons le tout net, ce livre est tout à la fois passionnant et bouleversant. Passionnant, parce que May Picqueray (1898-1983) n’auraLoupé aucun des grands rendez-vous de l’histoire de 1920 à sa mort. Dès 1921, en effet, elle envoie un colis piégé (il explosera sans faire de victime) à l’ambassadeur des États-Unis à Paris, pour protester contre la condamnation à la chaise électrique, et malgré leur innocence, de Sacco et Vanzetti. En novembre 1922 elle estmandatée par la Fédération des Métaux de la CGTU au congrès de l’Internationale syndicale rouge à Moscou inaperçue. Car qui monte sur la table pour dénoncer un congrèsen train de se goberger pendant que les ouvriers russes crèvent de faim ? Qui ose chanter « Le triomphe de l’anarchie » en fin de repas ? Et, qui refuse de serrer la main au généralissime Trotsky à qui elle est pourtant venu demander la libération des anarchistes ? Ensuite, en 1924, elle est encore là pour faire le coup de poing au meeting de la Grange-aux-Belles lors duquel les bolchos tuèrent deux ouvriers anarchistes par balles. Pendant la guerre, elle fit, bien évidemment des faux papiers et prit mille risques pour… Et puis, mai 1968, le Larzac en 1975, Creys Malville en 1977… Jusqu’au bout ! Bouleversant, parce que rien ne prédisposait une petite bretonne ayant commencé à travailler à 11 ans à rencontrer et à cotoyer des Sébastien Faure, Nestor Makhno, Emma Goldman, Alexandre Berckman, Marius Jacob, Durruti…, et autres personnalités du mouvement anarchiste français et international du XXe siècle. Et tout cela, en se payant le luxe d’une intransigeance de tous les instants, d’un courage à toute épreuve et d’une gentillesse jamais démentie. Au bout du compte, mais on l’aura aisément compris, ce livre d’une « réfractaire » à toutes les injustices comme à toutes les oppressions est de ceux, rares, qui incitent à ne pas désespérer de l’espèce humaine. Mais, jugez en ! |
Permalink : |
https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i |
May la réfractaire : pour mes 81 ans d'anarchie [texte imprimé] / May Picqueray, Auteur ; Bernard Thomas, Préfacier, etc. . - 3e éd. . - Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires : Saint-Georges d'Oléron : los Solidarios-les éd. libertaires, 2003 . - 209 p.-[48] p. de pl. : couv. ill. ; 21 cm. ISBN : 978-2-914980-03-6 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
LITTÉRATURE:Mémoires _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1919-1939 _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1940-1945 _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1945-1968 _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1968-1999
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Résumé : |
Disons le tout net, ce livre est tout à la fois passionnant et bouleversant. Passionnant, parce que May Picqueray (1898-1983) n’auraLoupé aucun des grands rendez-vous de l’histoire de 1920 à sa mort. Dès 1921, en effet, elle envoie un colis piégé (il explosera sans faire de victime) à l’ambassadeur des États-Unis à Paris, pour protester contre la condamnation à la chaise électrique, et malgré leur innocence, de Sacco et Vanzetti. En novembre 1922 elle estmandatée par la Fédération des Métaux de la CGTU au congrès de l’Internationale syndicale rouge à Moscou inaperçue. Car qui monte sur la table pour dénoncer un congrèsen train de se goberger pendant que les ouvriers russes crèvent de faim ? Qui ose chanter « Le triomphe de l’anarchie » en fin de repas ? Et, qui refuse de serrer la main au généralissime Trotsky à qui elle est pourtant venu demander la libération des anarchistes ? Ensuite, en 1924, elle est encore là pour faire le coup de poing au meeting de la Grange-aux-Belles lors duquel les bolchos tuèrent deux ouvriers anarchistes par balles. Pendant la guerre, elle fit, bien évidemment des faux papiers et prit mille risques pour… Et puis, mai 1968, le Larzac en 1975, Creys Malville en 1977… Jusqu’au bout ! Bouleversant, parce que rien ne prédisposait une petite bretonne ayant commencé à travailler à 11 ans à rencontrer et à cotoyer des Sébastien Faure, Nestor Makhno, Emma Goldman, Alexandre Berckman, Marius Jacob, Durruti…, et autres personnalités du mouvement anarchiste français et international du XXe siècle. Et tout cela, en se payant le luxe d’une intransigeance de tous les instants, d’un courage à toute épreuve et d’une gentillesse jamais démentie. Au bout du compte, mais on l’aura aisément compris, ce livre d’une « réfractaire » à toutes les injustices comme à toutes les oppressions est de ceux, rares, qui incitent à ne pas désespérer de l’espèce humaine. Mais, jugez en ! |
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