Titre : |
Classe fantôme : chroniques ouvrières |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Pierre Levaray, Auteur |
Editeur : |
[Trouville-sur-Mer] : le Reflet |
Année de publication : |
2003 |
Collection : |
Raisons de vivre |
Importance : |
132 p. |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-912162-28-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
INDUSTRIE LUTTE DES CLASSES TRAVAIL
|
Résumé : |
Le patron quitte la salle, et nous, les manifestants, nous restons sur les lieux, à savourer cet instant. On s’installe, même. Une minuscule victoire. On le sait, les manifestants le savent, ce n’est qu’un recul de la direction. Sa volonté de fermer l’usine ne s’est pas envolée, il faudra se battre et ce ne sera pas facile. Pour l’instant, il s’agit surtout d’une affaire de dignité, de montrer qu’on ne se laisse pas faire, que derrière chaque matricule de l’usine il y a une personne. La classe fantôme, celle dont on ne parle plus, que l’on consent seulement à exhumer le temps d’une élection (la « France d’en bas ») pour les besoins d’une cause qui n’est plus la sienne, est formée de plus de 7 millions d’ouvriers. Cette classe ouvrière devenue invisible pour le reste du monde, Jean-Pierre Levaray, ouvrier lui-même, nous la fait découvrir à travers les portraits de quelques compagnons d’usine, tentant d’échapper à l’ensevelissement avec l’énergie du désespoir. |
Permalink : |
https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i |
Classe fantôme : chroniques ouvrières [texte imprimé] / Jean-Pierre Levaray, Auteur . - [Trouville-sur-Mer] : le Reflet, 2003 . - 132 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm. - ( Raisons de vivre) . ISBN : 978-2-912162-28-1 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
INDUSTRIE LUTTE DES CLASSES TRAVAIL
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Résumé : |
Le patron quitte la salle, et nous, les manifestants, nous restons sur les lieux, à savourer cet instant. On s’installe, même. Une minuscule victoire. On le sait, les manifestants le savent, ce n’est qu’un recul de la direction. Sa volonté de fermer l’usine ne s’est pas envolée, il faudra se battre et ce ne sera pas facile. Pour l’instant, il s’agit surtout d’une affaire de dignité, de montrer qu’on ne se laisse pas faire, que derrière chaque matricule de l’usine il y a une personne. La classe fantôme, celle dont on ne parle plus, que l’on consent seulement à exhumer le temps d’une élection (la « France d’en bas ») pour les besoins d’une cause qui n’est plus la sienne, est formée de plus de 7 millions d’ouvriers. Cette classe ouvrière devenue invisible pour le reste du monde, Jean-Pierre Levaray, ouvrier lui-même, nous la fait découvrir à travers les portraits de quelques compagnons d’usine, tentant d’échapper à l’ensevelissement avec l’énergie du désespoir. |
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