Titre : |
Du développement à la décroissance : de la nécessité de sortir de l'impasse suicidaire du capitalisme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Pierre Tertrais, Auteur |
Editeur : |
Paris [France] : Le Monde Libertaire |
Année de publication : |
2004 |
Importance : |
46 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-903013-91-2 |
Note générale : |
Contient également des articles du même auteur parus dans “Le Monde libertaire”Bibliogr. p. 143-144 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
CAPITALISME ÉCOLOGIE
|
Résumé : |
La planète a longtemps été prodigue de ressources naturelles. L’être humain a atteint un impressionnant niveau de connaissances scientifiques et de réalisations techniques. Mais ce développement compromet maintenant l’avenir des générations futures. Le capitalisme est en train de programmer le désastre qui accablera nos petits-enfants. Alors que beaucoup ne soupçonnent encore ni la nature profonde ni l’ampleur du « développement », cette notion touche déjà à sa fin. C’est en effet sur ses ruines que certains envisagent de construire une « autre » société. La convergence entre les nombreux problèmes (économiques, sociaux, écologiques, culturels, politiques) qui se posent depuis plusieurs décennies a conduit à la naissance d’un courant de pensée qui privilégie la critique de cette notion de développement. Mais, aujourd’hui, de nombreux théoriciens de la « décroissance » abordent la question de la « sortie » du développement en passant sous silence la nécessité d’en finir avec le capitalisme. Pourtant, le capitalisme, voué à une croissance continue, est un mouvement historiquement suicidaire qui entraînera inexorablement l’ensemble de l’humanité dans sa chute. Pour survivre ou se développer, celui-ci ne peut échapper à la croissance. Cela implique qu’il est impossible de réguler ce système. Ce qui exclut d’emblée toute stratégie de décroissance réformiste. Cependant la seule élimination du capitalisme ne saurait suffire, car l’État peut très bien mettre en place une conception centralisée de la production d’énergies « propres », L’État, selon ses thuriféraires, est supposé être garant de « l’intérêt général ». Or, le système politique et économique actuel est à la fois autoritaire et inégalitaire. L’État défend donc en réalité les intérêts de ceux qui possèdent, et de ceux qui dirigent politiquement la société. Pour vivre libres, les individus socialement organisés devront donc également le faire disparaître. La dépendance qui nous lie à la nature est aussi fondamentale que le « contrat social ». La conscience révolutionnaire est donc nécessairement à la convergence de la conscience politique et de la conscience écologique. Il s’agit ici d’accomplir une double révolution. Si la perspective révolutionnaire paraît lointaine, il n’en reste pas moins qu’elle constitue la seule solution à l’impasse du capitalisme. En effet, seule une société égalitaire, où les individus décideraient collectivement de ce qu’ils souhaitent en faire, pourrait préserver les chances des générations futures de vivre décemment. Les politiciens et les hommes d’affaires n’ont que le pouvoir qu’on veut bien leur accorder. |
Permalink : |
https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i |
Du développement à la décroissance : de la nécessité de sortir de l'impasse suicidaire du capitalisme [texte imprimé] / Jean-Pierre Tertrais, Auteur . - Paris [France] : Le Monde Libertaire, 2004 . - 46 p. : ill. ; 21 cm. ISBN : 978-2-903013-91-2 Contient également des articles du même auteur parus dans “Le Monde libertaire”Bibliogr. p. 143-144 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
CAPITALISME ÉCOLOGIE
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Résumé : |
La planète a longtemps été prodigue de ressources naturelles. L’être humain a atteint un impressionnant niveau de connaissances scientifiques et de réalisations techniques. Mais ce développement compromet maintenant l’avenir des générations futures. Le capitalisme est en train de programmer le désastre qui accablera nos petits-enfants. Alors que beaucoup ne soupçonnent encore ni la nature profonde ni l’ampleur du « développement », cette notion touche déjà à sa fin. C’est en effet sur ses ruines que certains envisagent de construire une « autre » société. La convergence entre les nombreux problèmes (économiques, sociaux, écologiques, culturels, politiques) qui se posent depuis plusieurs décennies a conduit à la naissance d’un courant de pensée qui privilégie la critique de cette notion de développement. Mais, aujourd’hui, de nombreux théoriciens de la « décroissance » abordent la question de la « sortie » du développement en passant sous silence la nécessité d’en finir avec le capitalisme. Pourtant, le capitalisme, voué à une croissance continue, est un mouvement historiquement suicidaire qui entraînera inexorablement l’ensemble de l’humanité dans sa chute. Pour survivre ou se développer, celui-ci ne peut échapper à la croissance. Cela implique qu’il est impossible de réguler ce système. Ce qui exclut d’emblée toute stratégie de décroissance réformiste. Cependant la seule élimination du capitalisme ne saurait suffire, car l’État peut très bien mettre en place une conception centralisée de la production d’énergies « propres », L’État, selon ses thuriféraires, est supposé être garant de « l’intérêt général ». Or, le système politique et économique actuel est à la fois autoritaire et inégalitaire. L’État défend donc en réalité les intérêts de ceux qui possèdent, et de ceux qui dirigent politiquement la société. Pour vivre libres, les individus socialement organisés devront donc également le faire disparaître. La dépendance qui nous lie à la nature est aussi fondamentale que le « contrat social ». La conscience révolutionnaire est donc nécessairement à la convergence de la conscience politique et de la conscience écologique. Il s’agit ici d’accomplir une double révolution. Si la perspective révolutionnaire paraît lointaine, il n’en reste pas moins qu’elle constitue la seule solution à l’impasse du capitalisme. En effet, seule une société égalitaire, où les individus décideraient collectivement de ce qu’ils souhaitent en faire, pourrait préserver les chances des générations futures de vivre décemment. Les politiciens et les hommes d’affaires n’ont que le pouvoir qu’on veut bien leur accorder. |
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