Titre : |
Louise Michel (1830-1905) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gérald Dittmar, Auteur |
Editeur : |
Paris : Dittmar |
Année de publication : |
2004 |
Importance : |
337 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-9519192-5-9 |
Note générale : |
Bibliogr. p. 315-327 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
LITTÉRATURE:Biographies _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1871-1880:Commune de Paris, 1871
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Résumé : |
Quoi ! Vous connaissez Louise Michel ? Allez la rejoindre en prison, il n’y a que les anarchistes qui peuvent la connaître. Cette misérable n’a-t-elle pas cent fois déclaré que tous doivent avoir part au banquet de la vie ? Où serait le plaisir de la richesse s’il n’y a pas à comparer sa position de gorgé à celle des crève de faim ? Où serait l’agréable sentiment de la sécurité si on ne comparait pas sa position bien solide à la situation de ceux qui traînent dans la misère ? Et c’est une femme encore ! C’est là le comble. Si, seulement, on pouvait la berner tant soit peu avec l’idée que des femmes obtiendront leurs droits en les demandant aux hommes ; mais elle a l’infamie de dire que le sexe fort est tout aussi esclave que le sexe faible, qu’il ne peut donner ce qu’il n’a pas lui-même et que toutes les inégalitéstomberont du même coup, quand hommes et femmes donneront pour la lutte décisive. Ce monstre prétend que, chez nous, hommes et femmes, il n’y a pas de responsabilité et que c’est la bêtise humaine qui cause tout le mal ; que la politique est une forme de la stupidité qui ne sait pas agrandir ses petites vanités et en faire l’immense orgueil de la race humaine. Si cette femme-là était la seule on dirait : C’est un caspathologique. Mais il y en a des milliers, des millions, qui se foutent de toute autorité et qui s’en vont jetant le cri des Russes : Terre et liberté. Eh oui, messieurs, il y en a des millions qui se foutent de toute autorité parce qu’elles ont vu les petits travaux accomplis par le vieil outil à multiples tranchants qu’on appelle le pouvoir. (Louise Michel.) |
Permalink : |
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Louise Michel (1830-1905) [texte imprimé] / Gérald Dittmar, Auteur . - Paris : Dittmar, 2004 . - 337 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm. ISBN : 978-2-9519192-5-9 Bibliogr. p. 315-327 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
LITTÉRATURE:Biographies _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1871-1880:Commune de Paris, 1871
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Résumé : |
Quoi ! Vous connaissez Louise Michel ? Allez la rejoindre en prison, il n’y a que les anarchistes qui peuvent la connaître. Cette misérable n’a-t-elle pas cent fois déclaré que tous doivent avoir part au banquet de la vie ? Où serait le plaisir de la richesse s’il n’y a pas à comparer sa position de gorgé à celle des crève de faim ? Où serait l’agréable sentiment de la sécurité si on ne comparait pas sa position bien solide à la situation de ceux qui traînent dans la misère ? Et c’est une femme encore ! C’est là le comble. Si, seulement, on pouvait la berner tant soit peu avec l’idée que des femmes obtiendront leurs droits en les demandant aux hommes ; mais elle a l’infamie de dire que le sexe fort est tout aussi esclave que le sexe faible, qu’il ne peut donner ce qu’il n’a pas lui-même et que toutes les inégalitéstomberont du même coup, quand hommes et femmes donneront pour la lutte décisive. Ce monstre prétend que, chez nous, hommes et femmes, il n’y a pas de responsabilité et que c’est la bêtise humaine qui cause tout le mal ; que la politique est une forme de la stupidité qui ne sait pas agrandir ses petites vanités et en faire l’immense orgueil de la race humaine. Si cette femme-là était la seule on dirait : C’est un caspathologique. Mais il y en a des milliers, des millions, qui se foutent de toute autorité et qui s’en vont jetant le cri des Russes : Terre et liberté. Eh oui, messieurs, il y en a des millions qui se foutent de toute autorité parce qu’elles ont vu les petits travaux accomplis par le vieil outil à multiples tranchants qu’on appelle le pouvoir. (Louise Michel.) |
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