Titre : |
Quelle place des anarchistes dans le monde du travail ? : Plus d'un siècle après la Charte d'Amiens |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Fédération anarchiste (FA), Éditeur scientifique |
Editeur : |
Paris [France] : Le Monde Libertaire |
Année de publication : |
2006 |
Collection : |
Ici et maintenant |
Importance : |
97 p. + 7 p. de pl. |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-915514-03-2 |
Note générale : |
En appendice, choix de documents |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
SYNDICALISME:Anarcho-syndicalisme _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1968-1999
|
Résumé : |
Dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers (…) par la réalisation d’améliorations immédiates (…) Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme : d’une part il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste, et d’autre part, il préconise comme moyen d’action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, sera, dans l’avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale. Plus d’un siècle après, la Charte d’Amiens, fondement du syndicalisme révolutionnaire est toujours une référence pour la plupart des organisations syndicales françaises, qui se gardent bien pourtant de la mettre en pratique ! Entre-temps, le paysage syndical français a fortement changé : les confédérations ont évolué vers un syndicalisme intégré, co-législateur et cogestionnaire. Des syndicats de lutte émergent aussi, mais sont très minoritaires. De plus, la lutte anti-CPE du printemps 2006 et les révoltes des banlieues de l’automne 2005 interpellent les militants révolutionnaires. L’organisation du travail a considérablement changé sur la forme mais la propriété privée des moyens de production est toujours liée à l’exploitation capitaliste. Quant a l’État, il reste l’outil de régulation et de répression des rapports sociaux dans l’intérêt de la classe politique et économique dirigeante. La lutte des classes est donc toujours d’actualité ! Pour que l’action syndicale reprenne sens dans la perspective émancipatrice de la Charte d’Amiens, les anarchistes ont un grand rôle à jouer dans le monde du travail. Au-delà du syndicalisme, c’est dans l’ensemble des luttes sociales que les libertaires s’investissent quotidiennement. La spécificité de l’analyse libertaire questionne également les rapports de production et la nature même du travail. Face au renforcement de l’État sécuritaire, aux dégradations environnementales et à la diminution générale du coût du travail, les anarchistes portent toujours l’espoir d’une autre société où nous travaillerons tous, moins et autrement, avec comme finalité le bien-être et la liberté communs. Les textes de ce livre, regards croisés de militants libertaires d’aujourd’hui, s’attachent à en démontrer à la fois la faisabilité et la nécessité ! |
Permalink : |
https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i |
Quelle place des anarchistes dans le monde du travail ? : Plus d'un siècle après la Charte d'Amiens [texte imprimé] / Fédération anarchiste (FA), Éditeur scientifique . - Paris [France] : Le Monde Libertaire, 2006 . - 97 p. + 7 p. de pl. : ill., couv. ill. ; 22 cm. - ( Ici et maintenant) . ISBN : 978-2-915514-03-2 En appendice, choix de documents Langues : Français ( fre)
Catégories : |
SYNDICALISME:Anarcho-syndicalisme _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1968-1999
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Résumé : |
Dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers (…) par la réalisation d’améliorations immédiates (…) Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme : d’une part il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste, et d’autre part, il préconise comme moyen d’action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, sera, dans l’avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale. Plus d’un siècle après, la Charte d’Amiens, fondement du syndicalisme révolutionnaire est toujours une référence pour la plupart des organisations syndicales françaises, qui se gardent bien pourtant de la mettre en pratique ! Entre-temps, le paysage syndical français a fortement changé : les confédérations ont évolué vers un syndicalisme intégré, co-législateur et cogestionnaire. Des syndicats de lutte émergent aussi, mais sont très minoritaires. De plus, la lutte anti-CPE du printemps 2006 et les révoltes des banlieues de l’automne 2005 interpellent les militants révolutionnaires. L’organisation du travail a considérablement changé sur la forme mais la propriété privée des moyens de production est toujours liée à l’exploitation capitaliste. Quant a l’État, il reste l’outil de régulation et de répression des rapports sociaux dans l’intérêt de la classe politique et économique dirigeante. La lutte des classes est donc toujours d’actualité ! Pour que l’action syndicale reprenne sens dans la perspective émancipatrice de la Charte d’Amiens, les anarchistes ont un grand rôle à jouer dans le monde du travail. Au-delà du syndicalisme, c’est dans l’ensemble des luttes sociales que les libertaires s’investissent quotidiennement. La spécificité de l’analyse libertaire questionne également les rapports de production et la nature même du travail. Face au renforcement de l’État sécuritaire, aux dégradations environnementales et à la diminution générale du coût du travail, les anarchistes portent toujours l’espoir d’une autre société où nous travaillerons tous, moins et autrement, avec comme finalité le bien-être et la liberté communs. Les textes de ce livre, regards croisés de militants libertaires d’aujourd’hui, s’attachent à en démontrer à la fois la faisabilité et la nécessité ! |
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