Auteur César M. Lorenzo
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Les Anarchistes espagnols et le pouvoir (1868-1969) / César M. Lorenzo
Exemplaires(2)
Cote Support Section Disponibilité Af0801 Livre Documents en français Disponible Doub0046 Livre Documents en français Exclu du prêt Horacio prieto. Mon père. / César M. Lorenzo
Titre : Horacio prieto. Mon père. Type de document : texte imprimé Auteurs : César M. Lorenzo, Auteur Editeur : Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires Année de publication : 2012 Importance : 252 p. Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-919568-23-9 Langues : Français (fre) Catégories : LITTÉRATURE:Biographies
MOUVEMENT ANARCHISTE:Histoire
SYNDICALISME:Anarcho-syndicalisme
_Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:Espagne:Révolution Espagnole, 1936-1939Résumé : Que la gauche, les gauches (gauche jacobine ou gauche se disant socialiste, gauche réformiste électoraliste ou révolutionnaire marxiste, nouvelle gauche écologiste et « altermondialiste » ou vieille gauche « progressiste ») soient rongées par la maladie ; qu’elles aient échoué ou se trouvent au bord du suicide ; qu’elles ne représentent plus qu’une « faillite historique », c’est une réalité dont prennent conscience de plus en plus de gens qui succombèrent à leurs mirages ou furent les complices naïfs des mensonges, erreurs et illusions qu’elles ont véhiculés.
Mais en même temps se précise une sorte de frémissement printanier, la volonté de comprendre pourquoi on en est arrivé là , de savoir où se cache le vice originel d’une praxis inefficace et d’un faisceau de croyances infirmées par les bouleversements du monde. Un monde marchand, désormais, qui s’enfonce tambour battant dans l’abomination de la désolation ; ce monde, ébloui par le soleil trompeur de la croissance et de la technoscience, qui charrie le nihilisme axiologique, le désespoir des faibles, la dévastation de la Terre, la robotisation de l’humanité.
En retournant aux sources, en explorant des zones d’ombre de l’histoire sociale, ceux qui à gauche en ont marre de la gauche découvrent qu’il a existé un courant d’idées et un mouvement ouvrier révolutionnaires contemporains du marxisme que l’imposture marxiste a voulu éclipser à jamais : le mouvement libertaire, déjà présent au sein de la Première Internationale et longtemps rival du socialisme d’État.
Comment se fait-il, alors, qu’un tel mouvement, si prometteur, prophétique parfois, ait été partout mis en déroute ? Outre les persécutions qu’il a subies, il a bien dû souffrir, lui aussi, de quelque vice originel, et pas seulement de quelques regrettables excès et « trahisons » comme le croient encore les rares militants anarchistes d’aujourd’hui. Enfouie comme un trésor, cette gauche vaincue, emblématique de la solidarité universelle et du tout premier socialisme dans la liberté, a eu l’Espagne pour tombeau.
Et c’est à un libertaire espagnol, Horacio Prieto, que revient le mérite d’avoir été l’un des premiers à repenser radicalement, à la lumière du drame de 1936-1939 très particulièrement, les fondements mêmes du socialisme toutes variantes confondues. Qui était-il ? Quelle fut sa vie ? Qu’a-t-il proposé, au juste, qui vaille la peine d’être médité pour ne pas abdiquer devant l’absurde et l’injustice ? A coup sûr, vous serez surpris ; peut-être même ébranlé.Permalink : https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i Horacio prieto. Mon père. [texte imprimé] / César M. Lorenzo, Auteur . - Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires, 2012 . - 252 p. : couv. ill. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-919568-23-9
Langues : Français (fre)
Catégories : LITTÉRATURE:Biographies
MOUVEMENT ANARCHISTE:Histoire
SYNDICALISME:Anarcho-syndicalisme
_Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:Espagne:Révolution Espagnole, 1936-1939Résumé : Que la gauche, les gauches (gauche jacobine ou gauche se disant socialiste, gauche réformiste électoraliste ou révolutionnaire marxiste, nouvelle gauche écologiste et « altermondialiste » ou vieille gauche « progressiste ») soient rongées par la maladie ; qu’elles aient échoué ou se trouvent au bord du suicide ; qu’elles ne représentent plus qu’une « faillite historique », c’est une réalité dont prennent conscience de plus en plus de gens qui succombèrent à leurs mirages ou furent les complices naïfs des mensonges, erreurs et illusions qu’elles ont véhiculés.
Mais en même temps se précise une sorte de frémissement printanier, la volonté de comprendre pourquoi on en est arrivé là , de savoir où se cache le vice originel d’une praxis inefficace et d’un faisceau de croyances infirmées par les bouleversements du monde. Un monde marchand, désormais, qui s’enfonce tambour battant dans l’abomination de la désolation ; ce monde, ébloui par le soleil trompeur de la croissance et de la technoscience, qui charrie le nihilisme axiologique, le désespoir des faibles, la dévastation de la Terre, la robotisation de l’humanité.
En retournant aux sources, en explorant des zones d’ombre de l’histoire sociale, ceux qui à gauche en ont marre de la gauche découvrent qu’il a existé un courant d’idées et un mouvement ouvrier révolutionnaires contemporains du marxisme que l’imposture marxiste a voulu éclipser à jamais : le mouvement libertaire, déjà présent au sein de la Première Internationale et longtemps rival du socialisme d’État.
Comment se fait-il, alors, qu’un tel mouvement, si prometteur, prophétique parfois, ait été partout mis en déroute ? Outre les persécutions qu’il a subies, il a bien dû souffrir, lui aussi, de quelque vice originel, et pas seulement de quelques regrettables excès et « trahisons » comme le croient encore les rares militants anarchistes d’aujourd’hui. Enfouie comme un trésor, cette gauche vaincue, emblématique de la solidarité universelle et du tout premier socialisme dans la liberté, a eu l’Espagne pour tombeau.
Et c’est à un libertaire espagnol, Horacio Prieto, que revient le mérite d’avoir été l’un des premiers à repenser radicalement, à la lumière du drame de 1936-1939 très particulièrement, les fondements mêmes du socialisme toutes variantes confondues. Qui était-il ? Quelle fut sa vie ? Qu’a-t-il proposé, au juste, qui vaille la peine d’être médité pour ne pas abdiquer devant l’absurde et l’injustice ? A coup sûr, vous serez surpris ; peut-être même ébranlé.Permalink : https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i Exemplaires(1)
Cote Support Section Disponibilité Af3271 Livre Documents en français Disponible Horacio Prieto. Mon père ; cahier iconographique / César M. Lorenzo
Titre : Horacio Prieto. Mon père ; cahier iconographique Type de document : texte imprimé Auteurs : César M. Lorenzo, Auteur Editeur : Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires Année de publication : 2012 ? Importance : 36 p. Présentation : ill. ; couv. ill. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-919568-23-9 Note générale : Cahier iconographique complétant le livre éponyme en Af3271. Langues : Français (fre) Catégories : ARTS:Photographie
LITTÉRATURE:Biographies
MOUVEMENT ANARCHISTE:Histoire
SYNDICALISME:Anarcho-syndicalisme
_Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:Espagne:Révolution Espagnole, 1936-1939Résumé : Que la gauche, les gauches (gauche jacobine ou gauche se disant socialiste, gauche réformiste électoraliste ou révolutionnaire marxiste, nouvelle gauche écologiste et « altermondialiste » ou vieille gauche « progressiste ») soient rongées par la maladie ; qu’elles aient échoué ou se trouvent au bord du suicide ; qu’elles ne représentent plus qu’une « faillite historique », c’est une réalité dont prennent conscience de plus en plus de gens qui succombèrent à leurs mirages ou furent les complices naïfs des mensonges, erreurs et illusions qu’elles ont véhiculés.
Mais en même temps se précise une sorte de frémissement printanier, la volonté de comprendre pourquoi on en est arrivé là , de savoir où se cache le vice originel d’une praxis inefficace et d’un faisceau de croyances infirmées par les bouleversements du monde. Un monde marchand, désormais, qui s’enfonce tambour battant dans l’abomination de la désolation ; ce monde, ébloui par le soleil trompeur de la croissance et de la technoscience, qui charrie le nihilisme axiologique, le désespoir des faibles, la dévastation de la Terre, la robotisation de l’humanité.
En retournant aux sources, en explorant des zones d’ombre de l’histoire sociale, ceux qui à gauche en ont marre de la gauche découvrent qu’il a existé un courant d’idées et un mouvement ouvrier révolutionnaires contemporains du marxisme que l’imposture marxiste a voulu éclipser à jamais : le mouvement libertaire, déjà présent au sein de la Première Internationale et longtemps rival du socialisme d’État.
Comment se fait-il, alors, qu’un tel mouvement, si prometteur, prophétique parfois, ait été partout mis en déroute ? Outre les persécutions qu’il a subies, il a bien dû souffrir, lui aussi, de quelque vice originel, et pas seulement de quelques regrettables excès et « trahisons » comme le croient encore les rares militants anarchistes d’aujourd’hui. Enfouie comme un trésor, cette gauche vaincue, emblématique de la solidarité universelle et du tout premier socialisme dans la liberté, a eu l’Espagne pour tombeau.
Et c’est à un libertaire espagnol, Horacio Prieto, que revient le mérite d’avoir été l’un des premiers à repenser radicalement, à la lumière du drame de 1936-1939 très particulièrement, les fondements mêmes du socialisme toutes variantes confondues. Qui était-il ? Quelle fut sa vie ? Qu’a-t-il proposé, au juste, qui vaille la peine d’être médité pour ne pas abdiquer devant l’absurde et l’injustice ? A coup sûr, vous serez surpris ; peut-être même ébranlé.Permalink : https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i Horacio Prieto. Mon père ; cahier iconographique [texte imprimé] / César M. Lorenzo, Auteur . - Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires, 2012 ? . - 36 p. : ill. ; couv. ill. ; 19 cm.
ISBN : 978-2-919568-23-9
Cahier iconographique complétant le livre éponyme en Af3271.
Langues : Français (fre)
Catégories : ARTS:Photographie
LITTÉRATURE:Biographies
MOUVEMENT ANARCHISTE:Histoire
SYNDICALISME:Anarcho-syndicalisme
_Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:Espagne:Révolution Espagnole, 1936-1939Résumé : Que la gauche, les gauches (gauche jacobine ou gauche se disant socialiste, gauche réformiste électoraliste ou révolutionnaire marxiste, nouvelle gauche écologiste et « altermondialiste » ou vieille gauche « progressiste ») soient rongées par la maladie ; qu’elles aient échoué ou se trouvent au bord du suicide ; qu’elles ne représentent plus qu’une « faillite historique », c’est une réalité dont prennent conscience de plus en plus de gens qui succombèrent à leurs mirages ou furent les complices naïfs des mensonges, erreurs et illusions qu’elles ont véhiculés.
Mais en même temps se précise une sorte de frémissement printanier, la volonté de comprendre pourquoi on en est arrivé là , de savoir où se cache le vice originel d’une praxis inefficace et d’un faisceau de croyances infirmées par les bouleversements du monde. Un monde marchand, désormais, qui s’enfonce tambour battant dans l’abomination de la désolation ; ce monde, ébloui par le soleil trompeur de la croissance et de la technoscience, qui charrie le nihilisme axiologique, le désespoir des faibles, la dévastation de la Terre, la robotisation de l’humanité.
En retournant aux sources, en explorant des zones d’ombre de l’histoire sociale, ceux qui à gauche en ont marre de la gauche découvrent qu’il a existé un courant d’idées et un mouvement ouvrier révolutionnaires contemporains du marxisme que l’imposture marxiste a voulu éclipser à jamais : le mouvement libertaire, déjà présent au sein de la Première Internationale et longtemps rival du socialisme d’État.
Comment se fait-il, alors, qu’un tel mouvement, si prometteur, prophétique parfois, ait été partout mis en déroute ? Outre les persécutions qu’il a subies, il a bien dû souffrir, lui aussi, de quelque vice originel, et pas seulement de quelques regrettables excès et « trahisons » comme le croient encore les rares militants anarchistes d’aujourd’hui. Enfouie comme un trésor, cette gauche vaincue, emblématique de la solidarité universelle et du tout premier socialisme dans la liberté, a eu l’Espagne pour tombeau.
Et c’est à un libertaire espagnol, Horacio Prieto, que revient le mérite d’avoir été l’un des premiers à repenser radicalement, à la lumière du drame de 1936-1939 très particulièrement, les fondements mêmes du socialisme toutes variantes confondues. Qui était-il ? Quelle fut sa vie ? Qu’a-t-il proposé, au juste, qui vaille la peine d’être médité pour ne pas abdiquer devant l’absurde et l’injustice ? A coup sûr, vous serez surpris ; peut-être même ébranlé.Permalink : https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i Exemplaires(1)
Cote Support Section Disponibilité Brochf1006 Brochure Documents en français Exclu du prêt Le mouvement anarchiste en Espagne : pouvoir et révolution sociale / César M. Lorenzo
Titre : Le mouvement anarchiste en Espagne : pouvoir et révolution sociale Type de document : texte imprimé Auteurs : César M. Lorenzo, Auteur Mention d'édition : [Nouvelle éd. actualisée et enrichie] Editeur : Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires Année de publication : DL 2006 Importance : 1 vol. (559 p.-XXXII p. de pl.) Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. Format : 30 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-914980-27-2 Prix : 35 EUR Note générale : Bibliogr. p. 507-524. Index Langues : Français (fre) Mots-clés : Anarchisme Histoire Espagne 1936-1939 (Guerre civile) Politique et gouvernement 20e siècle Résumé : L’Espagne est le seul et unique pays d’Europe Occidentale qui ait connu une révolution populaire au XXe siècle. Une révolution sociale, économique, culturelle. D’inspiration libertaire. La plus radicale, peut-être, de tous les temps ! César M. Lorenzo nous en explique le pourquoi et le comment. Il montre, en analysant les luttes de classes qui la précédèrent, que ses origines comme ses contradictions dataient des années 1870 au moins. Que cette révolution à nulle autre pareille ait été vaincue en moins de trois ans n’enlève rien à l’importance de l’événement, mais explique la « conspiration du silence « dont elle fut victime. C’est connu, l’histoire « officielle « est toujours celle des vainqueurs. Et les libéraux comme la gauche jacobine ne se sont pas privé de réduire la dénommée « guerre civile « à un simple affrontement entre le fascisme et la démocratie. À un simple prélude à la Deuxième Guerre mondiale. Les anarchistes, quant à eux, n’en ont retenu que ce qui les arrangeaient et, forts des réalisations autogestionnaires des paysans et des travailleurs de l’industrie, ont largement occulté ce qui les dérangeait : les exactions de bandes armées « d’incontrôlés », le chaos initial des comités locaux ou de gestion, la contre-révolution montante des classes moyennes, le nécessaire partage du pouvoir dans un État républicain que les militants ouvriers ne pouvaient ni abolir ni conquérir, les raisons profondes de la mainmise stalinienne, la vaine contre-offensive finale d’une CNT « désanarchisée « … La révolution et la guerre d’Espagne eurent des prolongements encore méconnus. Telle la résistance à la barbarie franquiste — menée par les exilés au niveau international et par la guérilla à l’intérieur du pays — dont César Lorenzo relate également l’histoire. Le mouvement libertaire, miné par les dissensions, incurablement nostalgique d’une époque mythifiée, ne parviendra plus à reprendre vraiment racine après la mort du tyran en 1975, quand la démocratie bourgeoise sera de retour. Alors, une question se pose : les anarchistes espagnols n’ont-ils donc fait que combattre des moulins à vent ? N’ont-ils été que des « fous « et des utopistes ? Ou, malgré leur défaite, reste-t-il quelque chose de leur œuvre et de leur message révolutionnaire qui soit porteur d’espérance ? C’est à la découverte d’horizons inexplorés, hors des sentiers battus, que nous convie cet ouvrage remarquablement documenté où la volonté d’objectivité ne rime jamais avec froideur et désengagement. Permalink : https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i Le mouvement anarchiste en Espagne : pouvoir et révolution sociale [texte imprimé] / César M. Lorenzo, Auteur . - [Nouvelle éd. actualisée et enrichie] . - Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires, DL 2006 . - 1 vol. (559 p.-XXXII p. de pl.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm.
ISBN : 978-2-914980-27-2 : 35 EUR
Bibliogr. p. 507-524. Index
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Anarchisme Histoire Espagne 1936-1939 (Guerre civile) Politique et gouvernement 20e siècle Résumé : L’Espagne est le seul et unique pays d’Europe Occidentale qui ait connu une révolution populaire au XXe siècle. Une révolution sociale, économique, culturelle. D’inspiration libertaire. La plus radicale, peut-être, de tous les temps ! César M. Lorenzo nous en explique le pourquoi et le comment. Il montre, en analysant les luttes de classes qui la précédèrent, que ses origines comme ses contradictions dataient des années 1870 au moins. Que cette révolution à nulle autre pareille ait été vaincue en moins de trois ans n’enlève rien à l’importance de l’événement, mais explique la « conspiration du silence « dont elle fut victime. C’est connu, l’histoire « officielle « est toujours celle des vainqueurs. Et les libéraux comme la gauche jacobine ne se sont pas privé de réduire la dénommée « guerre civile « à un simple affrontement entre le fascisme et la démocratie. À un simple prélude à la Deuxième Guerre mondiale. Les anarchistes, quant à eux, n’en ont retenu que ce qui les arrangeaient et, forts des réalisations autogestionnaires des paysans et des travailleurs de l’industrie, ont largement occulté ce qui les dérangeait : les exactions de bandes armées « d’incontrôlés », le chaos initial des comités locaux ou de gestion, la contre-révolution montante des classes moyennes, le nécessaire partage du pouvoir dans un État républicain que les militants ouvriers ne pouvaient ni abolir ni conquérir, les raisons profondes de la mainmise stalinienne, la vaine contre-offensive finale d’une CNT « désanarchisée « … La révolution et la guerre d’Espagne eurent des prolongements encore méconnus. Telle la résistance à la barbarie franquiste — menée par les exilés au niveau international et par la guérilla à l’intérieur du pays — dont César Lorenzo relate également l’histoire. Le mouvement libertaire, miné par les dissensions, incurablement nostalgique d’une époque mythifiée, ne parviendra plus à reprendre vraiment racine après la mort du tyran en 1975, quand la démocratie bourgeoise sera de retour. Alors, une question se pose : les anarchistes espagnols n’ont-ils donc fait que combattre des moulins à vent ? N’ont-ils été que des « fous « et des utopistes ? Ou, malgré leur défaite, reste-t-il quelque chose de leur œuvre et de leur message révolutionnaire qui soit porteur d’espérance ? C’est à la découverte d’horizons inexplorés, hors des sentiers battus, que nous convie cet ouvrage remarquablement documenté où la volonté d’objectivité ne rime jamais avec froideur et désengagement. Permalink : https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i Exemplaires(1)
Cote Support Section Disponibilité Cf0184 Livre Documents en français Disponible