Titre : |
Le mouvement anarchiste en Espagne : pouvoir et révolution sociale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
César M. Lorenzo, Auteur |
Mention d'édition : |
[Nouvelle éd. actualisée et enrichie] |
Editeur : |
Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires |
Année de publication : |
DL 2006 |
Importance : |
1 vol. (559 p.-XXXII p. de pl.) |
Présentation : |
ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-914980-27-2 |
Prix : |
35 EUR |
Note générale : |
Bibliogr. p. 507-524. Index |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Anarchisme Histoire Espagne 1936-1939 (Guerre civile) Politique et gouvernement 20e siècle |
Résumé : |
L’Espagne est le seul et unique pays d’Europe Occidentale qui ait connu une révolution populaire au XXe siècle. Une révolution sociale, économique, culturelle. D’inspiration libertaire. La plus radicale, peut-être, de tous les temps ! César M. Lorenzo nous en explique le pourquoi et le comment. Il montre, en analysant les luttes de classes qui la précédèrent, que ses origines comme ses contradictions dataient des années 1870 au moins. Que cette révolution à nulle autre pareille ait été vaincue en moins de trois ans n’enlève rien à l’importance de l’événement, mais explique la « conspiration du silence « dont elle fut victime. C’est connu, l’histoire « officielle « est toujours celle des vainqueurs. Et les libéraux comme la gauche jacobine ne se sont pas privé de réduire la dénommée « guerre civile « à un simple affrontement entre le fascisme et la démocratie. À un simple prélude à la Deuxième Guerre mondiale. Les anarchistes, quant à eux, n’en ont retenu que ce qui les arrangeaient et, forts des réalisations autogestionnaires des paysans et des travailleurs de l’industrie, ont largement occulté ce qui les dérangeait : les exactions de bandes armées « d’incontrôlés », le chaos initial des comités locaux ou de gestion, la contre-révolution montante des classes moyennes, le nécessaire partage du pouvoir dans un État républicain que les militants ouvriers ne pouvaient ni abolir ni conquérir, les raisons profondes de la mainmise stalinienne, la vaine contre-offensive finale d’une CNT « désanarchisée « … La révolution et la guerre d’Espagne eurent des prolongements encore méconnus. Telle la résistance à la barbarie franquiste — menée par les exilés au niveau international et par la guérilla à l’intérieur du pays — dont César Lorenzo relate également l’histoire. Le mouvement libertaire, miné par les dissensions, incurablement nostalgique d’une époque mythifiée, ne parviendra plus à reprendre vraiment racine après la mort du tyran en 1975, quand la démocratie bourgeoise sera de retour. Alors, une question se pose : les anarchistes espagnols n’ont-ils donc fait que combattre des moulins à vent ? N’ont-ils été que des « fous « et des utopistes ? Ou, malgré leur défaite, reste-t-il quelque chose de leur œuvre et de leur message révolutionnaire qui soit porteur d’espérance ? C’est à la découverte d’horizons inexplorés, hors des sentiers battus, que nous convie cet ouvrage remarquablement documenté où la volonté d’objectivité ne rime jamais avec froideur et désengagement. |
Permalink : |
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Le mouvement anarchiste en Espagne : pouvoir et révolution sociale [texte imprimé] / César M. Lorenzo, Auteur . - [Nouvelle éd. actualisée et enrichie] . - Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires, DL 2006 . - 1 vol. (559 p.-XXXII p. de pl.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm. ISBN : 978-2-914980-27-2 : 35 EUR Bibliogr. p. 507-524. Index Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Anarchisme Histoire Espagne 1936-1939 (Guerre civile) Politique et gouvernement 20e siècle |
Résumé : |
L’Espagne est le seul et unique pays d’Europe Occidentale qui ait connu une révolution populaire au XXe siècle. Une révolution sociale, économique, culturelle. D’inspiration libertaire. La plus radicale, peut-être, de tous les temps ! César M. Lorenzo nous en explique le pourquoi et le comment. Il montre, en analysant les luttes de classes qui la précédèrent, que ses origines comme ses contradictions dataient des années 1870 au moins. Que cette révolution à nulle autre pareille ait été vaincue en moins de trois ans n’enlève rien à l’importance de l’événement, mais explique la « conspiration du silence « dont elle fut victime. C’est connu, l’histoire « officielle « est toujours celle des vainqueurs. Et les libéraux comme la gauche jacobine ne se sont pas privé de réduire la dénommée « guerre civile « à un simple affrontement entre le fascisme et la démocratie. À un simple prélude à la Deuxième Guerre mondiale. Les anarchistes, quant à eux, n’en ont retenu que ce qui les arrangeaient et, forts des réalisations autogestionnaires des paysans et des travailleurs de l’industrie, ont largement occulté ce qui les dérangeait : les exactions de bandes armées « d’incontrôlés », le chaos initial des comités locaux ou de gestion, la contre-révolution montante des classes moyennes, le nécessaire partage du pouvoir dans un État républicain que les militants ouvriers ne pouvaient ni abolir ni conquérir, les raisons profondes de la mainmise stalinienne, la vaine contre-offensive finale d’une CNT « désanarchisée « … La révolution et la guerre d’Espagne eurent des prolongements encore méconnus. Telle la résistance à la barbarie franquiste — menée par les exilés au niveau international et par la guérilla à l’intérieur du pays — dont César Lorenzo relate également l’histoire. Le mouvement libertaire, miné par les dissensions, incurablement nostalgique d’une époque mythifiée, ne parviendra plus à reprendre vraiment racine après la mort du tyran en 1975, quand la démocratie bourgeoise sera de retour. Alors, une question se pose : les anarchistes espagnols n’ont-ils donc fait que combattre des moulins à vent ? N’ont-ils été que des « fous « et des utopistes ? Ou, malgré leur défaite, reste-t-il quelque chose de leur œuvre et de leur message révolutionnaire qui soit porteur d’espérance ? C’est à la découverte d’horizons inexplorés, hors des sentiers battus, que nous convie cet ouvrage remarquablement documenté où la volonté d’objectivité ne rime jamais avec froideur et désengagement. |
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