Titre : |
Un anarchiste de la Belle époque : Alexandre Marius Jacob |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alain Sergent, Auteur |
Editeur : |
Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires |
Année de publication : |
2005 |
Importance : |
185 p. + 32 p. de pl.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-914980-17-3 |
Note générale : |
Ill. en frontispice |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
ILLEGALISME LITTÉRATURE:Biographies _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1894-1914
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Résumé : |
ALEXANDRE MARIUS JACOB est né le 27 septembre 1879 Marseille. À 11 ans il embarque comme mousse et navigue sur toutes les mers du monde. À treize ans, lors d’une escale à Sidney, il déserte. Puis il embarque, sans le savoir, sur un bateau pirate. Il assiste à un massacre et préfère ne pas renouveler l’expérience. Bien lui en prend car ses « collègues » sont arrêtés et pendus quelque temps plus tard. À 16 ans, après être tombé gravement malade, il abandonne la navigation et devient apprenti typographe. Il rencontre alors les anarchistes. Un agent provocateur lui ayant procuré des explosifs et l’ayant dénoncé il est condamné à 6 mois de prison. Il a 17 ans et à sa libération, la police prévenant systématiquement ses employeurs, il ne parvient pas à garder un travail. Pour survivre il décide, donc, de faire de la « reprise individuelle “devient le chef des ” travailleurs de la nuit », une bande de cambrioleurs un peu particulière puisqu’elle ne cambriolait que « les parasites sociaux » et reversait 10 % de ses gains à la « cause ». L’aventure durera plusieurs années. Jusqu’à ce qu’à Abbeville ça tourne mal et qu’un agent soit tué. Lors de son procès Jacob revendique haut et clair LE DROIT POUR LES PAUVRES DE VOLER LES RICHES. Bien que n’ayant jamais tué personne (Pour cela et pour le reste il servira de modèle à Maurice Leblanc et à son ARSÈNE LUPIN) il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité. Direction toute la Guyane et l’enfer. Il y fera 25 ans et trois mois (dont huit ans et onze mois aux fers). Debout. Sans jamais céder sur quoi que ce soit. En dénonçant sans cesse l’administrationpénitentiaire. De retour en France en 1928 il s’installera comme marchand forain. Lors de la révolution espagnole on le soupçonnera d’avoir fait passer des armes aux libertaires. Et le 28 août 1954, ne voulant pas connaître les affres de la vieillesse, il se suicidera en laissant un petit mot : « linge lessivé, rincé, séché, mais pas repassé. J’ai la cosse. Excusez. Vous trouverez deux litres de rosé à côté de la panetière. À votre santé ! ». Ce livre d’Alain Sergent (publié en 1950) est le fruit nombreuses rencontres et discussions avec Jacob. De ce fait, c’est un des meilleurs livres écrits sur Alexandre Marius Jacob. |
Permalink : |
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Un anarchiste de la Belle époque : Alexandre Marius Jacob [texte imprimé] / Alain Sergent, Auteur . - Saint-Georges d'Oléron [France] : Les Éditions libertaires, 2005 . - 185 p. + 32 p. de pl.) : ill., couv. ill. ; 21 cm. ISBN : 978-2-914980-17-3 Ill. en frontispice Langues : Français ( fre)
Catégories : |
ILLEGALISME LITTÉRATURE:Biographies _Zones géographiques:Europe:Europe de l'Ouest:France:1894-1914
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Résumé : |
ALEXANDRE MARIUS JACOB est né le 27 septembre 1879 Marseille. À 11 ans il embarque comme mousse et navigue sur toutes les mers du monde. À treize ans, lors d’une escale à Sidney, il déserte. Puis il embarque, sans le savoir, sur un bateau pirate. Il assiste à un massacre et préfère ne pas renouveler l’expérience. Bien lui en prend car ses « collègues » sont arrêtés et pendus quelque temps plus tard. À 16 ans, après être tombé gravement malade, il abandonne la navigation et devient apprenti typographe. Il rencontre alors les anarchistes. Un agent provocateur lui ayant procuré des explosifs et l’ayant dénoncé il est condamné à 6 mois de prison. Il a 17 ans et à sa libération, la police prévenant systématiquement ses employeurs, il ne parvient pas à garder un travail. Pour survivre il décide, donc, de faire de la « reprise individuelle “devient le chef des ” travailleurs de la nuit », une bande de cambrioleurs un peu particulière puisqu’elle ne cambriolait que « les parasites sociaux » et reversait 10 % de ses gains à la « cause ». L’aventure durera plusieurs années. Jusqu’à ce qu’à Abbeville ça tourne mal et qu’un agent soit tué. Lors de son procès Jacob revendique haut et clair LE DROIT POUR LES PAUVRES DE VOLER LES RICHES. Bien que n’ayant jamais tué personne (Pour cela et pour le reste il servira de modèle à Maurice Leblanc et à son ARSÈNE LUPIN) il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité. Direction toute la Guyane et l’enfer. Il y fera 25 ans et trois mois (dont huit ans et onze mois aux fers). Debout. Sans jamais céder sur quoi que ce soit. En dénonçant sans cesse l’administrationpénitentiaire. De retour en France en 1928 il s’installera comme marchand forain. Lors de la révolution espagnole on le soupçonnera d’avoir fait passer des armes aux libertaires. Et le 28 août 1954, ne voulant pas connaître les affres de la vieillesse, il se suicidera en laissant un petit mot : « linge lessivé, rincé, séché, mais pas repassé. J’ai la cosse. Excusez. Vous trouverez deux litres de rosé à côté de la panetière. À votre santé ! ». Ce livre d’Alain Sergent (publié en 1950) est le fruit nombreuses rencontres et discussions avec Jacob. De ce fait, c’est un des meilleurs livres écrits sur Alexandre Marius Jacob. |
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