Auteur V. Siano
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Causerie mensuelle du CIRA de Marseille, 97. Marius Jacob, l’anar au grand cœur ; Monologue fictif pour une vraie vie / V. Siano
Titre de série : Causerie mensuelle du CIRA de Marseille, 97 Titre : Marius Jacob, l’anar au grand cÅ“ur ; Monologue fictif pour une vraie vie Type de document : enregistrement sonore non musical Auteurs : V. Siano, Auteur ; Alexandre Jacob, Nom associé Editeur : Marseille [France] : Centre International de Recherches sur l'Anarchisme-Marseille (CIRA-Marseille) Année de publication : 2017 Importance : 110 min ; mp3 Note générale : texte de V. Siano sur « Marius Jacob, L’anar au grand cœur.- Monologue fictif pour une vraie vie »- lecture donnée au cira Marius Jacob,L’anar au grand cœur ; Monologue fictif pour une vraie vie de Marseille le 7 janvier 2017. Langues : Français (fre) Catégories : ARTS:Théâtre
LITTÉRATURE:BiographiesNote de contenu : Le 28 août 1954, Alexandre Marius Jacob se donne la mort, à l’âge de 75 ans. Un geste pensé, réfléchi. Une décision inébranlable. Insoumis face à la mort comme il l’a été toute la vie. Une force de caractère n’obéissant qu’à sa conscience, même dans la plus féroce adversité.
Peut-il partir sans parler ? Sans se raconter ? Lui faut-il un auditoire ? Il a près de lui Zézette et Négro. Une chatte câline et un chien aveugle et sourd. Aurait-on mieux imaginé ? Alors les paroles d’elles-mêmes affleurent pour dire une vie, une lutte, une mère. Et l’amour des derniers jours.
Ainsi parle Marius Jacob. Celui qui fut (dit-on) le dernier des grands voleurs anarchistes. Voleur au grand cœur (ajoute-t-on pour la romance). Ainsi les mots remontent le temps et les espaces jusqu’à la Marseille de son enfance. Marseille des pauvres, à la fin du XIXe siècle, où il embrasse l’idéal libertaire, l’ardeur révolutionnaire et l’action rebelle. Mais le jeune Marius fait le pari, que pour défendre sa cause, mieux vaut s’attaquer directement aux coffres-forts, et pratiquer « la reprise individuelle » chez les riches parasites ! De coups d’éclats en cambriolages raffinés, le cerveau des « Travailleurs de la nuit » ne peut éviter l’arrestation, la condamnation, et la déportation au bagne de Guyane. Libéré après 25 ans d’enfer, il adopte le métier de marchand ambulant avec sa mère (laquelle a contribué à sa libération). Il passe ainsi pour « un forçat régénéré » !
Cette ultime « tchatche » de Marius, nous l’imaginons et l’inventons à partir de la masse d’informations (essais et correspondances avec sa mère et ses amis) que nous procure le livre de 850 pages : Alexandre Marius Jacob, Écrits, édité par L’Insomniaque en 2004, ainsi que de la bibliographie d’Alain Sergent : Un anarchiste de la Belle époque, les Éditions Libertaires, Toulouse, 2005, et autres sources diverses.Permalink : https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i Causerie mensuelle du CIRA de Marseille, 97. Marius Jacob, l’anar au grand cœur ; Monologue fictif pour une vraie vie [enregistrement sonore non musical] / V. Siano, Auteur ; Alexandre Jacob, Nom associé . - Marseille [France] : Centre International de Recherches sur l'Anarchisme-Marseille (CIRA-Marseille), 2017 . - 110 min ; mp3.
texte de V. Siano sur « Marius Jacob, L’anar au grand cœur.- Monologue fictif pour une vraie vie »- lecture donnée au cira Marius Jacob,L’anar au grand cœur ; Monologue fictif pour une vraie vie de Marseille le 7 janvier 2017.
Langues : Français (fre)
Catégories : ARTS:Théâtre
LITTÉRATURE:BiographiesNote de contenu : Le 28 août 1954, Alexandre Marius Jacob se donne la mort, à l’âge de 75 ans. Un geste pensé, réfléchi. Une décision inébranlable. Insoumis face à la mort comme il l’a été toute la vie. Une force de caractère n’obéissant qu’à sa conscience, même dans la plus féroce adversité.
Peut-il partir sans parler ? Sans se raconter ? Lui faut-il un auditoire ? Il a près de lui Zézette et Négro. Une chatte câline et un chien aveugle et sourd. Aurait-on mieux imaginé ? Alors les paroles d’elles-mêmes affleurent pour dire une vie, une lutte, une mère. Et l’amour des derniers jours.
Ainsi parle Marius Jacob. Celui qui fut (dit-on) le dernier des grands voleurs anarchistes. Voleur au grand cœur (ajoute-t-on pour la romance). Ainsi les mots remontent le temps et les espaces jusqu’à la Marseille de son enfance. Marseille des pauvres, à la fin du XIXe siècle, où il embrasse l’idéal libertaire, l’ardeur révolutionnaire et l’action rebelle. Mais le jeune Marius fait le pari, que pour défendre sa cause, mieux vaut s’attaquer directement aux coffres-forts, et pratiquer « la reprise individuelle » chez les riches parasites ! De coups d’éclats en cambriolages raffinés, le cerveau des « Travailleurs de la nuit » ne peut éviter l’arrestation, la condamnation, et la déportation au bagne de Guyane. Libéré après 25 ans d’enfer, il adopte le métier de marchand ambulant avec sa mère (laquelle a contribué à sa libération). Il passe ainsi pour « un forçat régénéré » !
Cette ultime « tchatche » de Marius, nous l’imaginons et l’inventons à partir de la masse d’informations (essais et correspondances avec sa mère et ses amis) que nous procure le livre de 850 pages : Alexandre Marius Jacob, Écrits, édité par L’Insomniaque en 2004, ainsi que de la bibliographie d’Alain Sergent : Un anarchiste de la Belle époque, les Éditions Libertaires, Toulouse, 2005, et autres sources diverses.Permalink : https://bibliotheque.cira-marseille.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&i Exemplaires(2)
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